22 Mars 2012
En novembre 2011, la Commission de l’Union Africaine avait lancé un appel d’offre pour administrer l'extension .AFRICA, véritable enjeu pour promouvoir le développement des entreprises et de l'écosystème africains sur internet, enjeu nécéssitant également un déploiement technologique fort comme je l'avais noté dans mon article sur ce sujet.
La commission a rendu son verdict en mars et a selectionné UniForum ZACR, le registrar sud-africain, pour être l'administrateur du dotAFRICA. UniForum déposera un dossier de candidature dans le cadre des nouvelles extensions en avril prochain auprès de l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) qui devrait prendre la décision de valider ou non cette extension en 2013.
En parallèle, deux nouveaux cables sous-marins vont racorder très prochainement la majorité des pays de la côte atlantique, permettant d'élargir la bande passante et donc de favoriser les échanges sur internet. On note également que la concurrence des opérateurs aurait tendance à faire enfin fléchir le prix actuellement exhorbitant des coûts des abonnements, ce qui devrait permettre d'élargir l'accès à internet auprès de la population.
Koffi Fabrice Djossou, interrogé par ProDomaines explique le challenge du projet dotAFRICA : Il s’agit de la promotion des TIC, d’un internet global qui devienne une plateforme de croissance de l’entreprenariat en Afrique, d’un internet vecteur d’éducation et d’information de masse, du développement des contenus locaux, d’un internet vecteur d’amélioration du niveau de vie. Cet internet poussé par l'innovation (la seule façon pour l’Afrique de ne pas subir la mondialisation est l’innovation) permettra à l’Afrique de sortir de l’isolement numérique à l’ère de la Société de l’Information tout en assurante la promotion du secteur privé africain, créateur de valeurs et de richesses ».